L'encre & la plume | Ecriture

Rappel du premier message :

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- Je posterai chaque thème une fois le thème précédent achevé
- Vous n'avez pas besoin de remplir un formulaire, il est seulement nécessaire que vous indiquiez votre participation afin que je puisse vous rappeler que vous devez rendre votre texte avant la date butoir. Aussi, vous ne pouvez vous inscrire si vous ne possédez pas de BAL
- Une fois la date butoir atteinte, je posterai dès que possible un message avec les résultats, les commentaires et les diverses corrections (principalement grammaticales et orthographiques)
- Si moins de trois textes ont été proposés lorsque la date butoir est atteinte, aucun lauréat ne sera prononcé. Les textes proposés seront en revanche corrigés et commentés, et les participants chaleureusement remerciés
- Pour l'instant, je ne prévois pas de noter les textes
- Un seul lauréat est prévu. Le nombre pourra être révisé en fonction du taux de participation

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- Les règles du forum sont de mise
- Le langage SMS est prohibé
- Merci de respecter les autres membres et leurs textes
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Je participe :)) j'aurais préféré un thème plus... comment dire ? moins joyeux (on va dire les choses comme ça ), voilà, mais je m'adapterai.

Diamond a écrit:Je participe :)) j'aurais préféré un thème plus... comment dire ? moins joyeux (on va dire les choses comme ça ), voilà, mais je m'adapterai.  

Aha c'était le but, franchement les textes pas joyeux ça me saoule en ce moment ^^

Ebi-chan a écrit:

Diamond a écrit:Je participe :)) j'aurais préféré un thème plus... comment dire ? moins joyeux (on va dire les choses comme ça ), voilà, mais je m'adapterai.  

Aha c'était le but, franchement les textes pas joyeux ça me saoule en ce moment ^^

(c'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai pas la foi de corriger ^^')

@Ebi-chan Coucou ! J'aimerai bien m'inscrire pour ce thème! Je ne promets rien de sensationnel, mais j'aimerai bien tenter !
Ma bal : ici

arghh finalement désolée je ne vais pas pouvoir participer (le temps passe trop vite lol) je tenterai peut-être le prochain :)

Nostalgique a écrit:@Ebi-chan Coucou ! J'aimerai bien m'inscrire pour ce thème! Je ne promets rien de sensationnel, mais j'aimerai bien tenter !
Ma bal : ici

Le texte est prêt, il faut juste que je le relise ! Je le poste demain sans faute !

@Ebi-chan
Coucou ! Voici ma participation sur le thème de la St Valentin

Un rayon de soleil me fait ouvrir l’œil gauche. Encore alanguie de sommeil, je me tourne péniblement sur la droite pour regarder mon réveil. Ses grands chiffres bleus indiquent neuf heures. Plutôt tôt, pour un oiseau de nuit comme moi...D'habitude, les bras de Morphée m'ensèrent jusqu'à onze heures au moins.

Je m’extirpe de mon lit encore tiède, et me décide à aller ouvrir les volets.
J'ouvre la fenêtre, et pousse lourdement les volets de bois sombre.

Je bats rapidement des paupières, éblouie par tant de lumière.

Je regarde au dehors : les arbres sont dénudés de toute feuille et pointés vers le ciels, tels des mains aux longs doigts crochus.

Le ciel est bleu, et un doux soleil, si caractéristique du ciel hivernal, luit.

Je me tourne vers le calendrier punaisé au-dessus de mon bureau : aujourd’hui est surligné en orange. 14 février. Cette date me fait sourire : aujourd’hui, pour la première fois de ma vie, cette date est importante pour moi.

Je sors de ma chambre, refermant la vieille porte en bois avec difficulté. Je peste un peu : cette poignée finira un jour par me rester entre les mains !

Je descend l’escalier de meunier et arrive dans la cuisine. Rapidement, je bois une tasse de chocolat chaud, appuyée contre le radiateur et regardant au dehors.

Ensuite, je remonte m’habiller. J’enfile un jean et passe un pull rouge. Simple.

Je vais chercher mon sac à dos, dans le cagibi sur le palier. J’écarte le tuyau de l’aspirateur, rangé devant. Je mets dans le sac une polaire, un livre, un carnet, ma plume à encre et mon casque.

Je redescends ensuite dans la cuisine. Je me prépare de quoi déjeuner plus tard : une salade de maïs, avec une part de gâteau au chocolat concocté par ma mère.

Je mets mon pique-nique dans mon sac. Je vais dans l’entrée, prends ma veste sur la patère, mes gants dans le vide-poche et les enfile.  Je mets mes vieilles bottines brunes.
Je sors de la maison, en refermant doucement la porte derrière moi.

Je vais prendre mon vélo dans la remise. Il est magnifique : rouge coquelicot, avec des roues blanches.

Je branche mon casque sur mon téléphone et le mets sur mes oreilles. Je pousse mon vélo jusqu’à la rue, referme le portillon derrière moi et l’enfourche.

Je pédale avec ardeur, le vent frais faisant rosir mes joues et achevant de me réveiller. Je souris et regarde la nature environnante. Si belle…  Je vis ici depuis toujours, et ne me lasserai jamais de ces prairies, ces bosquets, ces ruisseaux…

Je suis aux anges. Mon casque diffuse « Les Choristes » dans mes oreilles. Quel délice…

La musique baisse, c’est la fin du morceau. Un merle me regarde depuis un muret envahi par le lierre. Soudain, il ouvre le bec et chante. J’aime tant ce son !

J’accélère un peu.

Je pense à cette journée toute particulière, qui pour la première fois ne me paraît pas comme un jour habituel. L'aspect joyeux est festif de la st Valentin m'envahit soudain.
Je me mets à chantonner ce que diffuse mon casque, en pensant avec joie à la journée qui
m'attend.

Enfin, j’arrive devant une bâtisse bien particulière. Elle m’a toujours fait peur, mais je l’aime en même tant beaucoup.

Devant, un garçon de mon âge m’attend. Il fait à peu près ma taille, quoique un peu plus grand.
On se sourit mutuellement : on s’est manqué.

Comme depuis toujours, on se donne rendez-vous devant cette vieille bâtisse décrépie. Cela fait maintenant à peu près huit ans que nous nous connaissons. Nous avons toujours été de grands amis mais, cet été, notre amitié a pris un tout autre tournant.

Notre couple repose d’abord sur une grande et profonde amitié, ce qui est très agréable. Le fait que nous nous connaissons par cœur l’est aussi.

Je cadenasse rapidement mon vélo à un réverbère tordu.

J’arrive devant lui, on s’étreint.

-Salut ! Je suis super contente de te voir !

-Moi aussi ! Tu m’as manqué. T’écoutais quoi là ?

Je lui montre l’écran de mon téléphone.

Il sourit, moqueur :

-Les Choristes. Je l’aurais parié ! Tu ne changeras jamais…

-Et en même tant, le voudrais-tu ?

-Non, c’est vrai.

Bras dessus bras dessous, nous poussons le portail rouillé de la propriété.

 Nous nous arrêtons un moment pour regarder cet édifice que nous connaissons depuis si longtemps.

Nous n’y sommes pas retourné depuis l’été, depuis cet après-midi d’août où nous nous étions déclarés l’un à l’autre.

La façade n’a pas changé, si ce n’est que le lierre a poussé, rongeant un peu plus les pierres usées.

C’est une vieille maison en pierres ocres, avec des tourelles de part et d’autres surmontées d’un toit pyramidal.

Les volets, peints sans doute dans un passé révolu en bleu, encadrent les fenêtres aux vitres dépolies.

Je l’ai toujours connue abandonnée.

Depuis toujours, j’y vais avec Joseph. Nous l’avons découverte lors d’une balade dans le village, et adorons y aller depuis.

Son charme désuet ne nous lasse pas.

J’abaisse la poignée rouillée et pousse la porte. Nous pénétrons dans le vestibule. Une odeur d’humidité et d’huile de lin nous saisi. Un nuage de poussière, soulevé par le courant d’air créé par l’ouverture de la porte, plane doucement dans un rayon de soleil.

La vieilles tapisserie, gondolée par l’humidité, comporte encore les traces de quelques fleurs à moitié effacées par le temps.

Nous marchons jusqu’à la cage d’escalier et gravissons les marches branlantes.

Arrivés au premier étage, nous nous rendons au bout du couloir. Il est plongé, comme toujours dans la pénombre. Nous nous sentons bien. Cette maison, bien qu’abandonnée, est rassurante. Elle est bien loin  de tous ces clichées de bâtiments délabrés, où surgissent les ombres, et grésillent les néons…

Au bout du couloir se situe une grande pièce, inondée de lumière. Depuis elle, on peut accéder à l’une des tourelles de la maison, par le biais d’une petite porte, à gauche. À droite, un bow-window offre une vue sur le jardin envahi pas les herbes folles. Mais, même dans cet état, il conserve un charme tout particulier.

Grâce à une petite trappe, sur le toit, nous pouvons accéder au toit. Nous ignorons à quoi elle servait jadis, mais montons à l’aide d’un amas de vieux meubles.

Là-haut, il fait froid. Les tuiles luisent sous le soleil matinal. Assis à côté de la cheminée, nous nous remémorons des souvenirs d’enfance. Cette maison était notre terrain de jeu, notre repère de pirates, notre quartier général de détectives privés… Et ce toit, combien de combats de mousquetaires, de sauvetage in extremis d’aventuriers en détresse a-t-il connu ? Ah, qu’il est loin ce temps où le rebord du toit représentait le précipice surplombant la rivière des crocodiles, où la cheminée de pierres le geyser nous empechant d'avancer sur une terre dévastée...

Nous discutons assez longtemps. Nous rions en nous rappelant ces longues heures passées ici.

Il fait un peu trop froid. Nous redescendons dans la pièce. Nous pensons qu’il s’agit de l’ancienne bibliothèque de la maison, du fait qu’y demeurent de vieilles étagères ainsi que quelques ouvrages à la reliure de cuir.

Quelques toiles d’araignées des balancent doucement lorsque nous refermons la trappe. Je frémis en voyant une de ces arachnides rétracter ses pattes. Joseph ricane doucement :

-Ce n’est pas une tarentule non plus !

En riant nerveusement, je me rapproche de lui, pas rassurée pour un sou. Je ne crains habituellement rien ni personne, mais les araignées font exception à la règle.

Nous nous asseyons sur le parquet rongé par les ans, face à face. Nous nous regardons longuement dans les yeux en souriant. Parfois, un regard peut plus en dire qu’une parole.

 Au bout de quelques minutes, je sors mon livre de mon sac à dos. Nous avons pour rituel d’arriver, à chaque rendez-vous, avec un texte nous ayant marqué, ou fait rire. On a tant besoin, parfois, de rire et de partager !

J’ai choisi Cyrano de Bergerac. Mon livre favori depuis dès lustres. Joseph le sait, et souri en lisant le titre sur la quatrième de couverture.

J’ouvre le livre, là où j’ai cornée une page. Je commence à lire mon passage.  Il s’agit de La tirade du nez. « Quel génie avait cet écrivain ! », me dis-je.

J’en arrive à l’adjectif « campagnard ». En  mettant le ton, je prononce le passage qui suit :

" Hé, ardé ! C’est-y un nez ? Nanain !

C’est queuqu’navet géant ou ben queuqu’melon nain!"

Je ris. Comme à chaque fois que j’en arrive à ce passage. Je pense à ces comédiens, qui, singeant ce campagnard, en ont fais rire tant avant moi.

Je finis la tirade.

À présent, c’est le tour de Joseph de lire. Je note dans mon petit carnet, comme  chaque fois, nos choix de livre.

J’écris le mien, et suis très surprise en voyant Joseph tirer de sa besace, son exemplaire de Cyrano de Bergerac. Il l’apprécie donc tant lui aussi ?

Voyant mes yeux ronds de stupéfaction, il rit. Je lui demande quel passage il a choisi, mais il ne répond pas. Il commence plutôt à lire. Je reconnais la scène finale, où Cyrano, très affaibli, lis devant Roxane la lettre d’amour qu’elle comprend alors être de lui. Je récite silencieusement, en même tant que Joseph lit.

Lorsqu’il a fini, un silence paisible demeure dans la pièce.

Joseph sort alors quelque chose de son sac.
Je lui lance un regard interrogatif, un sourcil levé.
Mais, toujours sans un mot, il me tend le paquet.
Je le prend délicatement  et enlève soigneusement le papier kraft qui recouvre son présent.
Je découvre un carnet plutôt grand et épais,  avec une magnifique couverture en cuir, faussement usée. Je l'ouvre .
 À l’intérieur, toutes les photographies que nous avons prises lors de nos rendez-vous, au courant de notre vie.

J’y retrouve aussi les photos prises par nos parents, lors de nos anniversaires par exemple.

Mais aussi, en alternance avec les photos, tous les textes que nous nous sommes lus.

Sur la page de garde, il y a une dédicace. Elle est dès plus simple, mais je sens qu’aucune ne m’aurait fait plus d’effet.

« Pour toi, ma Roxane. Cyrano. »

Émue, je me lève et m’élance vers lui. S’étant levé aussi, il ouvre les bras juste à temps pour m’y recevoir.

Je me sens bien. Nous ne passons pas notre temps dans les bras l’un de l’autre, et apprécions du coup encore plus le moment.

Je murmure « merci ». Il resserre son étreinte, et me répond qu’il m’aime.

Nous nous regardons en souriant. Et soudain, pour la première fois, nos lèvres se rencontrent.

@Nostalgique, merci de ta participation (:

@Diamond, je pense que je vais arrêter cet atelier ici (;

Bon du coup je vais essayer de rapidement corriger tout ça, mais j'ai beaucoup de choses à faire en ce moment...

Ebi-chan a écrit:Bon du coup je vais essayer de rapidement corriger tout ça, mais j'ai beaucoup de choses à faire en ce moment...

Si tu n'y arrive pas, ce n'est vraiment pas grave !
Prends vraiment tout le temps qu'il te faudra , je ne veux surtout pas t'empêcher de faire autre chose !

Merciii @Ewilan ^^

@Ebi-chan à quand le prochain sujet ? *-*

@Diamond, comme je te l'ai déjà dit plus haut, je pense arrêter cet atelier car peu de personnes sont motivées et je le suis également de moins en moins. Je compte cependant corriger les textes déjà écrits, c'est en cela que je le garde ouvert.

Ebi-chan a écrit:@Diamond, comme je te l'ai déjà dit plus haut, je pense arrêter cet atelier car peu de personnes sont motivées et je le suis également de moins en moins. Je compte cependant corriger les textes déjà écrits, c'est en cela que je le garde ouvert.

ow excuse-moi ça m'est sorti de la tête ^^'
c'est dommage, j'aimais bien mais bon je te comprends aussi !