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EVENT 2.8 ~ Les dialogues ravivent les mémoires.
Dim 10 Mar - 9:57
Event 2.8 ~ Les dialogues ravivent les mémoires.
Tandis qu'Eden a été placé en détention pour avoir manqué de respect à un membre du personnel du Refuge, Martin relaie son collègue chargé de surveiller la cellule de confinement.
Indication : Puisque Martin arrive en second, je laisse Eden commencer à RP. De plus, il serait bien que Karma n'arrive pas immédiatement.
IMPORTANT
• Ce RP est réservé au groupe @Ebi-chan , @Ankle (Eden) et @Heichou (Karma). Les autres personnages ne peuvent pas intervenir! Rendez vous ici pour plus de détails.
- Rappels:
- • Un RP correspond à un seul texte. Vous pouvez donc faire plusieurs RP pour un même événement.
• Un RP ne doit pas être trop court et doit faire avancer l'intrigue.
• Nous devons tous les trois répondre au moins une fois au RP. Vous pourrez bien sûr faire autant de RP que vous voulez jusqu’à la fin de l’événement, assurez-vous juste qu’au moins une personne a répondu entre votre RP actuel et le précédent.
• Lisez bien tous les RP des autres personnages pour éviter les incohérences: si quelqu'un a dit qu'il faisait chaud, vous ne pouvez pas faire frissonner votre personnage.
• Vous ne pouvez pas obliger quelqu'un à faire réaliser une actions à son personnage parce que ça vous arrange, si le RP ne prend pas la direction que vous aviez imaginée, vous devez faire avec et vous adapter.
• Attention aux incohérences, relisez-vous bien, et si vous en repérez une dans le RP d'un personnage, vous pouvez prévenir la personne dans un autre sujet.
• Si vous avez une question, une remarque, etc, ne la posez pas sur ce sujet. Ici il ne devra y avoir que des RP.
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Re: EVENT 2.8 ~ Les dialogues ravivent les mémoires.
Dim 10 Mar - 19:17
Eden était encore en Détention. Cette fois, ce n'était pas vraiment sa faute, c'est l'autre qui l'avait cherché. Ce prof là, oui celui de mathématiques, il l'avait carrément insulté, d'une certaine façon. Eden se remémora la scène.
**
(On remonte dans le temps)
Il était dans une salle de cours, et le prof lui demande de venir au tableau pour résoudre quoi ? Un pauvre exercice de maths que tout le monde sait faire, non mais franchement parfois y'a des gens c'est hallucinant.
-Non, avait juste dit Eden, et tout élève se respectant, aurait fait pareil.
-Watterson ! avait crié le professeur avec sa voix stridente. Ce n'est pas une question, vous venez faire ce problème !
-Pourquoi ? A quoi ça sert ? C'est du niveau de primaire. Envoyé là elle, dit Eden en montrant du doigt une jeune fille blonde.
-Vous venez ici ou je vous mets en retenue !
-En retenue ? avait-il dit avec un ton surpris. Parce-que ça existe dans cet établissement ? Vous pensez pas que la Détention c'est déjà assez ? Et puis quand on y réfléchi, c'est la même chose. Mouais, allez-y, mettez moi une heure de "retenue".
Et il sortit de la salle, calmement, un sourire aux lèvres.
**
Et voilà, encore en Détention pour manquement de respect et insolence. Eden haussa les sourcils et soupira. Qui fait le malin tombe dans le ravin. Le garde qui était chargé de le surveiller ne faisait même pas attention à lui, Eden avait beau lui poser des questions, c'est à peine si il le regardait. Alors il s'était allongé sur la "couchette" qui était là. Il fixa la plafond et repensa à avant, à son enfance qui avait pourtant si bien commencé. Mais comment j'ai pu finir dans ce trou ? C'est dingue quand même, un jour on est là et le lendemain on est autre part.
-Hum hum, oui toi là, il est quelle heure ?
-Je ne parle pas avec les prisonniers.
Prisonnier ? Mouais c'est vrai...
-Hehhhh toi, il est quelle heure ?
-Je ne te parle pas, tais-toi.
Eden s'était levé. Il s'approcha de la porte et toqua au hublot. Sans s'arrêter.
-Il est 13 H, qu'est-ce que tu veux ?
-Rappelle moi à quelle heure passe la dame qui apporte le repas ?
-Y'a pas de repas.
Charmant.
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Re: EVENT 2.8 ~ Les dialogues ravivent les mémoires.
Dim 10 Mar - 21:33
Martin sifflotait gaiement. Cette journée avait très bien commencé pour lui : il s'était levé à six heures, comme à son habitude, avait fait son footing matinal, en avait profité pour admirer le lever du soleil et, en rentrant, il avait croisé Lyse et avait pu échanger quelques mots avec elle. Le médecin s'était certes montrée froide, mais échanger des bribes de conversation était déjà un exploit pour Martin qui, habituellement, se faisait constamment rejeter. Certes, ils n'avaient fait que spéculer sur le menu du déjeuner, mais pour Martin, tout était bon à prendre. Après avoir quitté le médecin, il avait rejoint le jardin où il était chargé de surveiller les faits et gestes des pensionnaires. Il s'agissait de son poste préféré, et il était content d'y avoir été assigné à des horaires particulièrement intéressantes en une journée d'hiver si ensoleillée. Il alla manger avant que la chaleur des rayons du soleil à travers son blouson ne devienne étouffante et - par chance - son plat préféré était au menu !
Cela faisait donc longtemps que Martin n'avait pas passé une matinée si réjouissante et il espérait que rien ne pourrait venir contrarier la suite des événements, lorsqu'on l'interpella dans le couloir.
« Eh, Martin !, héla un homme. Arrête-toi ! »
Le jeune homme se retourna pour se retrouver face à l'un de ses collègues. Il s'agissait de David, l'un des derniers à avoir rejoint la garde du Refuge. Il n'était pas bien méchant et bon camarade, mais c'était un véritable froussard et, bien qu'il garde toujours contenance devant les enfants, il était du genre à se faire dessus lorsqu'il entendait ses collègues discuter des pouvoirs des gamins. Plusieurs fois déjà, David avait demandé des services à des collègues et là, Martin le voyait approcher avec ses énormes sabots.
« Sérieux, je suis trop content de te croiser, je trouvais personne, dit David une fois arrivé à son niveau.
- Allons bon, soupira Martin, qu'est-ce que tu veux aujourd'hui ? Tu dois emmener les gosses faire du footing ? T'es chargé de punition ? Tu dois surveiller une classe ?
- Non, pire ! Il faut que je descende à la Détention ! », répondit son collègue.
Martin soupira une seconde fois. La Détention, c'est ce qu'il y avait de plus simple. Le gamin était déjà enfermé, et les prisons avaient été revues récemment par les scientifiques pour que les gosses puissent pas utiliser leurs pouvoirs à l'intérieur. Il voulait bien faire un effort pour aider son camarade, mais la journée était magnifique et il devait normalement se charger d'escorter le cuisinier faire des provisions en ville, ce qui était tout de même un avantage considérable dans le choix des menus de la semaine suivante. Allait-il vraiment aider David ? Il hésitait.
« Allez, steuplé ! Et je glisserai quelques mots sur toi à Lyse !
- Marché conclu ! »
Il se faisait toujours avoir.
Martin descendit les escaliers qui l'amenaient à la Détention en soupirant. Adieu la lumière du jour, adieu la chaleur du soleil.
*Les pauvres gamins, c'est vraiment pas sympa de les enfermer là-dedans*, se dit-il.
David lui avait dit que le gamin en question s'appelait Eden et qu'il avait manqué de respect à son prof de maths. En même temps, de ce que Martin avait vu lors de ses surveillances de classe, le prof en question était pas du genre patient. Vraisemblablement, Eden avait quinze ans mais n'était pas là depuis si longtemps et Martin ne l'avait par ailleurs jamais rencontré. Il espérait qu'il n'était pas de ceux qui menaçaient n'importe quel membre du personnel de mort si ce dernier avait par mégarde croisé son regard...
Martin était à présent devant la porte. Il regarda l'horloge qui la surplombait. Il était treize heures.
*Ouf, juste à temps, je me serais fait étriper si j'étais arrivé en retard.*
Il ouvrit la porte et entra dans le couloir.
C'était un couloir blanc, un peu comme ceux des hôpitaux d'avant la Troisième Guerre. Très illuminé par un système de lampes, ce couloir donnait sur de nombreuses salles vitrées : les salles de Détention. Au milieu du couloir, il y avait un garde assis sur une chaise qui tapotait du pied d'un air énervé.
« Ah, bha c'est pas trop tôt !, s'exclama le garde.
- Calme-toi, Marc, je suis à l'heure.
- Ouais, ouais, c'est ça. »
Marc était un des collègues que Martin appréciait le moins. C'était un gars toujours de mauvaise humeur et qui détestait les gamins. Peut-être pas de ceux qui aimaient les torturer physiquement ou mentalement, mais il les considérait comme des moins que rien et les regardait de haut.
Il se leva de sa chaise et mis la veste qu'il avait posé sur le dossier de la chaise.
« Bon, je vais manger, je te laisse avec le gamin. »
Il fit quelques pas puis, une fois qu'il fut passé devant Martin et qu'il eut atteint la porte, il se retourna et pointa l'une des pièces de Détention du doigt.
« Il a pas l'air bien méchant, mais c'est un sacré bavard. Amusez-vous bien ! »
Sur ces mots, il quitta la pièce et Martin fit face à la cellule.
Cela faisait donc longtemps que Martin n'avait pas passé une matinée si réjouissante et il espérait que rien ne pourrait venir contrarier la suite des événements, lorsqu'on l'interpella dans le couloir.
« Eh, Martin !, héla un homme. Arrête-toi ! »
Le jeune homme se retourna pour se retrouver face à l'un de ses collègues. Il s'agissait de David, l'un des derniers à avoir rejoint la garde du Refuge. Il n'était pas bien méchant et bon camarade, mais c'était un véritable froussard et, bien qu'il garde toujours contenance devant les enfants, il était du genre à se faire dessus lorsqu'il entendait ses collègues discuter des pouvoirs des gamins. Plusieurs fois déjà, David avait demandé des services à des collègues et là, Martin le voyait approcher avec ses énormes sabots.
« Sérieux, je suis trop content de te croiser, je trouvais personne, dit David une fois arrivé à son niveau.
- Allons bon, soupira Martin, qu'est-ce que tu veux aujourd'hui ? Tu dois emmener les gosses faire du footing ? T'es chargé de punition ? Tu dois surveiller une classe ?
- Non, pire ! Il faut que je descende à la Détention ! », répondit son collègue.
Martin soupira une seconde fois. La Détention, c'est ce qu'il y avait de plus simple. Le gamin était déjà enfermé, et les prisons avaient été revues récemment par les scientifiques pour que les gosses puissent pas utiliser leurs pouvoirs à l'intérieur. Il voulait bien faire un effort pour aider son camarade, mais la journée était magnifique et il devait normalement se charger d'escorter le cuisinier faire des provisions en ville, ce qui était tout de même un avantage considérable dans le choix des menus de la semaine suivante. Allait-il vraiment aider David ? Il hésitait.
« Allez, steuplé ! Et je glisserai quelques mots sur toi à Lyse !
- Marché conclu ! »
Il se faisait toujours avoir.
* *
*
*
Martin descendit les escaliers qui l'amenaient à la Détention en soupirant. Adieu la lumière du jour, adieu la chaleur du soleil.
*Les pauvres gamins, c'est vraiment pas sympa de les enfermer là-dedans*, se dit-il.
David lui avait dit que le gamin en question s'appelait Eden et qu'il avait manqué de respect à son prof de maths. En même temps, de ce que Martin avait vu lors de ses surveillances de classe, le prof en question était pas du genre patient. Vraisemblablement, Eden avait quinze ans mais n'était pas là depuis si longtemps et Martin ne l'avait par ailleurs jamais rencontré. Il espérait qu'il n'était pas de ceux qui menaçaient n'importe quel membre du personnel de mort si ce dernier avait par mégarde croisé son regard...
Martin était à présent devant la porte. Il regarda l'horloge qui la surplombait. Il était treize heures.
*Ouf, juste à temps, je me serais fait étriper si j'étais arrivé en retard.*
Il ouvrit la porte et entra dans le couloir.
* *
*
*
C'était un couloir blanc, un peu comme ceux des hôpitaux d'avant la Troisième Guerre. Très illuminé par un système de lampes, ce couloir donnait sur de nombreuses salles vitrées : les salles de Détention. Au milieu du couloir, il y avait un garde assis sur une chaise qui tapotait du pied d'un air énervé.
« Ah, bha c'est pas trop tôt !, s'exclama le garde.
- Calme-toi, Marc, je suis à l'heure.
- Ouais, ouais, c'est ça. »
Marc était un des collègues que Martin appréciait le moins. C'était un gars toujours de mauvaise humeur et qui détestait les gamins. Peut-être pas de ceux qui aimaient les torturer physiquement ou mentalement, mais il les considérait comme des moins que rien et les regardait de haut.
Il se leva de sa chaise et mis la veste qu'il avait posé sur le dossier de la chaise.
« Bon, je vais manger, je te laisse avec le gamin. »
Il fit quelques pas puis, une fois qu'il fut passé devant Martin et qu'il eut atteint la porte, il se retourna et pointa l'une des pièces de Détention du doigt.
« Il a pas l'air bien méchant, mais c'est un sacré bavard. Amusez-vous bien ! »
Sur ces mots, il quitta la pièce et Martin fit face à la cellule.
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Re: EVENT 2.8 ~ Les dialogues ravivent les mémoires.
Lun 11 Mar - 18:16
Eden avait faim. Très faim. Pourquoi y'a pas de repas en Détention ? C'est pour nous punir ? D'avoir voulu s'interposer dans ce monde m*rdique ? Et dire qu'en plus on peut pas utiliser nos pouvoirs. Ça va être une longue journée. Un nouveau garde était arrivé. Il était plutôt petit par rapport à lui, blond et joli. Eden le regarda de haut. Il n'avait jamais vu ce type, un nouveau sans doute. Bref, il voulait s'amuser un peu avec lui. Et si je lui racontai des rumeurs sur nous ? Si je lui fais peur peut-être qu'il pourra m'apporter de quoi bouffer, on crève la dalle dans ce trou. Eden retourna sur le lit et plongea ses mains en dessous, il sortit une feuille. C'était de la musique. Si je l'appâte, ce sera plus facile. Ou alors je le provoque ? Mouais mais après je vais encore finir dans cette cellule. Mais je vais quand même le provoquer, histoire de se marrer un peu. Voyons si tu garderas ton sang froid. Il se leva et alla se planter devant une des fenêtres. Il donna un grand coup dans la vitre. Il n'y avait même pas une petite rayure. Intéressant, du verre ultra-résistant.
-Hey, toi, le nouveau. Tu trouves pas ça bizarre qu'il y ait du verre résistant aux coups ? C'est peut-être pour nous empêcher de sortir... et de tout massacrer ? Tu penses qu'on est dangereux ? Qu'on peut vous tuer ? Tu penses que c'est bien de laisser crever des gosses dans ces cellules pour les "punir" de leur mauvais comportement ? Mais qui a eu l'idée de créer ce bâtiment ? De nous provoquer en nous enfermant ? C'est vous. Et même si tu n'es qu'un simple garde, tu participes à ces actions. Tu participes à des enlèvements, à de la maltraitance parfois sur des enfants de onze ans, à des activités illégales sur mineurs, à de la torture même. La vrai question c'est "Es-tu fier de ça ?"
Eden allait le provoquer en le faisant réfléchir, et peut-être qu'après ils s'évaderont ensemble ? Qui sait. Ou alors c'est ce même garde qui l'emmènera loin quand il aura seize ans.
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Re: EVENT 2.8 ~ Les dialogues ravivent les mémoires.
Jeu 21 Mar - 22:40
Le gamin le regardait d'un air féroce. Il était grand, très grand si l'on considérait son âge. Sa peau était d'une blancheur extrême, à l'instar de celle du garde. Filiforme, on aurait dit que, si on le touchait par mégarde, il se serait cassé en mille morceaux. Mais Martin n'était pas dupe, il savait que ce garçon était un de ces gamins du refuge et, même s'il était faible physiquement, il était sans doute plus proche du bambou que de l'allumette. Son visage était fermé, ses yeux gris tempêtaient et ses sourcils, froncés, vieillissaient son visage. Ses cheveux, de la couleur de l'ébène, étaient d'une longueur égale à ceux du garde. Cependant, ils finissaient en de légères ondulations éparses qui couvraient à moitié son front. Martin, en le regardant, lui trouva un certain charme. Cet air féroce n'était pas sans lui rappeler certains camarades qu'il avait côtoyés et cela lui plut immédiatement : c'est toujours plus drôle quand ils ont du caractère.
Alors que le garçon - Eden - le fixait aussi, il se détourna subitement vers la couche et s'assit dessus. Martin le regarda faire, un sourcil rehaussé en un signe d'étonnement. Le garçon plongea la main sous le lit et en ramassa ce qui semblait être une feuille. Le garde ne comprenait pas vraiment ce qu'il faisait. Il n'aimait pas ça, ce sentiment d'incompréhension. Il savait qu'il n'avait rien à craindre du gamin, malgré son air féroce, mais en revanche lui, avec cette feuille, était en capacité de se blesser. D'habitude, ce n'était pas dans l'idée des jeunes résidents de se blesser pour compromettre le personnel du Refuge, mais nul ne savait jamais ce qui pouvait passer dans la tête d'un adolescent prisonnier depuis plusieurs heures.
Martin pensait à cela, sur le qui-vive, lorsque Eden se leva et se posta derrière la vitre, en face de lui. Le garde fronça les sourcils.
*Qu'est-ce qu'il a dans la tête ?*, se demanda-t-il.
Puis il vit le gamin armer son bras et frapper contre la vitre. Cette dernière, bien entendu, était blindée, aussi pas une trace n'apparut. Cela eut l'air de grandement intéresser Eden puisque ses yeux se mirent à pétiller et que sa bouche forma un sourire satisfait. Il releva la tête et fixa Martin du regard. Puis il prit la parole.
«Hey, toi, le nouveau. », dit le jeune homme.
Martin haussa un sourcil. Lui, un nouveau ? C'est plutôt cet Eden qui était nouveau ! Cela faisait bien deux ans qu'il était là, dans ce Refuge, à essayer de protéger les gamins tant bien que mal, à essayer de faire tourner le centre, à essayer de charmer ce médecin insensible ! Non, bien évidemment que non. Martin n'était pas un nouveau. C'était même un vieux de la vieille.
Tandis qu'il ruminait, Eden continuait sa tirade.
« Tu trouves pas ça bizarre qu'il y ait du verre résistant aux coups ? C'est peut-être pour nous empêcher de sortir... et de tout massacrer ? Tu penses qu'on est dangereux ? Qu'on peut vous tuer ? »
Martin pouffa silencieusement. Non, il n'avait absolument pas vu l'homme qu'il aimait se faire éclater par un gamin. Jamais. L'acharnement du gamin le faisait rire. On voyait bien qu'il n'avait aucune idée du passé de Martin et du fait que non, il ne pourrait pas avoir peur puisqu'il connaissait le pouvoir d'Eden et qu'il savait bien que lui, au moins, ne le disperserait pas en sauce bolognaise aux quatre coins de la pièce.
« Tu penses que c'est bien de laisser crever des gosses dans ces cellules pour les "punir" de leur mauvais comportement ? Mais qui a eu l'idée de créer ce bâtiment ? De nous provoquer en nous enfermant ? C'est vous. »
Là, pour le coup, le gamin n'avait pas tort. Le gouvernement avait tellement paniqué qu'ils avaient mis en place un règlement tyrannique quand bien même leur volonté n'était pas de blesser les enfants. Ni même de les provoquer. Non, le vrai but du gouvernement était de protéger la population vieillissante des enfants violents, mais également de protéger les enfants de leurs pouvoirs. Mais il ne pouvait pas dire la vérité. Personne ne pouvait avouer aux enfants ce qu'il adviendrait le jour de leurs seize ans. C'est une vérité bien trop crue.
Martin, sur ces pensées, se renfrogna. Eden dut se croire victorieux en voyant cette expression sur le visage du garde.
« Et même si tu n'es qu'un simple garde, tu participes à ces actions. Tu participes à des enlèvements, à de la maltraitance parfois sur des enfants de onze ans, à des activités illégales sur mineurs, à de la torture même. La vrai question c'est "Es-tu fier de ça ?" »
Le gamin arrêta de parler, un sourire victorieux sur le visage, essoufflé par sa tirade.
Martin le regarda un moment, sans ciller, puis il se détourna, alla chercher la chaise qui attendait, délaissée, depuis que Marc s'en était allé. Il la tira jusque devant la fenêtre et s'assit sur le dossier, les pieds sur le siège. Puis il regarda Eden, dans les yeux, en souriant.
« Je pense, dit-il, que tu ignores beaucoup de choses sur ce Refuge. »
Le garçon soutenait son regard, attendant sans doute une réponse à sa question.
« Et je ne peux qu'être fier de qui je suis, et de ce que je fais. »
Alors que le garçon - Eden - le fixait aussi, il se détourna subitement vers la couche et s'assit dessus. Martin le regarda faire, un sourcil rehaussé en un signe d'étonnement. Le garçon plongea la main sous le lit et en ramassa ce qui semblait être une feuille. Le garde ne comprenait pas vraiment ce qu'il faisait. Il n'aimait pas ça, ce sentiment d'incompréhension. Il savait qu'il n'avait rien à craindre du gamin, malgré son air féroce, mais en revanche lui, avec cette feuille, était en capacité de se blesser. D'habitude, ce n'était pas dans l'idée des jeunes résidents de se blesser pour compromettre le personnel du Refuge, mais nul ne savait jamais ce qui pouvait passer dans la tête d'un adolescent prisonnier depuis plusieurs heures.
Martin pensait à cela, sur le qui-vive, lorsque Eden se leva et se posta derrière la vitre, en face de lui. Le garde fronça les sourcils.
*Qu'est-ce qu'il a dans la tête ?*, se demanda-t-il.
Puis il vit le gamin armer son bras et frapper contre la vitre. Cette dernière, bien entendu, était blindée, aussi pas une trace n'apparut. Cela eut l'air de grandement intéresser Eden puisque ses yeux se mirent à pétiller et que sa bouche forma un sourire satisfait. Il releva la tête et fixa Martin du regard. Puis il prit la parole.
«Hey, toi, le nouveau. », dit le jeune homme.
Martin haussa un sourcil. Lui, un nouveau ? C'est plutôt cet Eden qui était nouveau ! Cela faisait bien deux ans qu'il était là, dans ce Refuge, à essayer de protéger les gamins tant bien que mal, à essayer de faire tourner le centre, à essayer de charmer ce médecin insensible ! Non, bien évidemment que non. Martin n'était pas un nouveau. C'était même un vieux de la vieille.
Tandis qu'il ruminait, Eden continuait sa tirade.
« Tu trouves pas ça bizarre qu'il y ait du verre résistant aux coups ? C'est peut-être pour nous empêcher de sortir... et de tout massacrer ? Tu penses qu'on est dangereux ? Qu'on peut vous tuer ? »
Martin pouffa silencieusement. Non, il n'avait absolument pas vu l'homme qu'il aimait se faire éclater par un gamin. Jamais. L'acharnement du gamin le faisait rire. On voyait bien qu'il n'avait aucune idée du passé de Martin et du fait que non, il ne pourrait pas avoir peur puisqu'il connaissait le pouvoir d'Eden et qu'il savait bien que lui, au moins, ne le disperserait pas en sauce bolognaise aux quatre coins de la pièce.
« Tu penses que c'est bien de laisser crever des gosses dans ces cellules pour les "punir" de leur mauvais comportement ? Mais qui a eu l'idée de créer ce bâtiment ? De nous provoquer en nous enfermant ? C'est vous. »
Là, pour le coup, le gamin n'avait pas tort. Le gouvernement avait tellement paniqué qu'ils avaient mis en place un règlement tyrannique quand bien même leur volonté n'était pas de blesser les enfants. Ni même de les provoquer. Non, le vrai but du gouvernement était de protéger la population vieillissante des enfants violents, mais également de protéger les enfants de leurs pouvoirs. Mais il ne pouvait pas dire la vérité. Personne ne pouvait avouer aux enfants ce qu'il adviendrait le jour de leurs seize ans. C'est une vérité bien trop crue.
Martin, sur ces pensées, se renfrogna. Eden dut se croire victorieux en voyant cette expression sur le visage du garde.
« Et même si tu n'es qu'un simple garde, tu participes à ces actions. Tu participes à des enlèvements, à de la maltraitance parfois sur des enfants de onze ans, à des activités illégales sur mineurs, à de la torture même. La vrai question c'est "Es-tu fier de ça ?" »
Le gamin arrêta de parler, un sourire victorieux sur le visage, essoufflé par sa tirade.
Martin le regarda un moment, sans ciller, puis il se détourna, alla chercher la chaise qui attendait, délaissée, depuis que Marc s'en était allé. Il la tira jusque devant la fenêtre et s'assit sur le dossier, les pieds sur le siège. Puis il regarda Eden, dans les yeux, en souriant.
« Je pense, dit-il, que tu ignores beaucoup de choses sur ce Refuge. »
Le garçon soutenait son regard, attendant sans doute une réponse à sa question.
« Et je ne peux qu'être fier de qui je suis, et de ce que je fais. »
☆猫はその世を幸せにする☆
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Re: EVENT 2.8 ~ Les dialogues ravivent les mémoires.
Ven 22 Mar - 16:22
Le garde -Martin- s'était assis sur une chaise en face de la vitre, il le fixa en souriant. D'habitude, les gardes ne réagissent pas comme ça quand on les provoque.
« Je pense, dit-il, que tu ignores beaucoup de choses sur ce Refuge. Et je ne peux qu'être fier de qui je suis, et de ce que je fais. »
Eden le regarda et réfléchit. C'était vrai, il ne savait rien sur ce Refuge, même rien du tout en fait. Il était un peu perturbé par ce que Martin avait dit, il ne s'y attendait pas du tout. Il pensait qu'il devrait encore passer une semaine en Détention ou plus, mais que le garde lui réponde en souriant, ça non. Eden l'aimait bien, il avait l'air vachement sympa et ouvert à la discussion.
Eden inspira, et s'assit par terre en tailleur. Il aurait bien pris une chaise mais il n'y en avait pas. Il posa la feuille de papier, qu'il avait gardé à la main, à côté de lui. Et si, pour une fois, les enfants ne détestaient plus les grades ? Si ils parleraient tranquillement, de tout et de rien. Si ils se faisaient des amis. Et si, ils se racontaient leur vie ? Comme, finalement, des gens normaux.
« Tu as raison, dit-il, j'ignores beaucoup de choses. Alors, puisque pour une fois j'ai tort, voudrais-tu m'en dire plus ? »
Il sourit. Il examina le garde, blond, les yeux bruns, la peau aussi blanche que lui. Il n'avait pas l'air d'être méchant. En réalité, Eden se demanda ce qu'il faisait dans ce genre d'établissement. Finalement, le personnel du Refuge n'est pas forcément méchant, il faut peut-être juste apprendre à les connaître pour découvrir leur vraie nature. Sans doute. N'empêche que tout le monde est mauvais au fond, même si c'est très peu, c'est là. Mais tout le monde est aussi gentil.
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