Invente l'histoire

**Daphnir** Pulsar Messages : 1330 Date d'inscription : 19/01/2020

Bonsoiiiir,

Ce jeu vient tout droit d'un jeu qu'on a fait avec ma troupe de théâtre en improvisation.
Notre metteur en scène nous donnait une chose que nous n'est jamais arrivé, et on doit inventer comment est-ce que cela est arrivé dans notre vie. Et il faut que ce soir crédible.
Et bien sûr, une fois qu'on a répondu, on relance.

Je sais, dit comme ça c'est pas clair, je vais faire un exemple :

- Raconte comment tu t'es fait hypnotiser par un lapin

- Alors ça remonte à quand j'habitais à Bruxelles (car j'y ai habité de 2012 à 2015). Ma maison était bien située : j'avais pas de voisin sur la gauche, une maison voisine mitoyenne (on partage le même mur), en face j'avais un cimetière (bien calme) et derrière ma maison, directement derrière le grillage du jardin : un parc.
Et j'allais souvent me promener dans ce parc. Ce parc était vraiment bien, il avait une aire de jeu pour les enfants, puis tu pouvais t'aventurer un peu plus loin et tomber sur un lac artificiel avec des flamands (et non pas des wallons (private joke) ) roses, une cascade artificielle, une structure pseudo grecque avec des poutres en pierre etc etc c'était vraiment très joli. Et puis tu pouvais continuer à aller un peu plus loin dans le parc et tu tombais sur des animaux. Il y avait un âne, des poules, mais aussi des lapins. Et un jour j'allais me promener comme d'habitude dans le parc, et je passe devant les lapins. Et là, y en avait vraiment bizarre avec des yeux globuleux, qui me fixait. Alors moi ça me perturbe de plus en plus, et je le regarde. Et j'avais vraiment l'impression que ses gros yeux tournaient. Et je suis resté comme ça bien 15mins avant que mon papa viennent me secouer les épaules en me demandant ce qu'il se passait.

Voilà, j'espère que cet exemple vous aura permis de mieux saisir l'idée, en sachant qu'il faut essayer de donner en sujet des trucs barges (se faire hypnotiser par un lapin, voilà quoi), mais que la réponse doit paraitre la plus crédible possible. Voilà.
Du coup je lance :

Raconte comment tu es devenu.e un super héros en finlande

en fait c'était pendant un voyage avec mon cousin, il a un camping car aménagé et on allait voir un de ses potes qui faisait un service civique là-bas. c'était avant que ce mec là revienne en France, donc au mois de juin, et dans la région où il habitait, il y avait encore des couches de neige en train de fondre, donc des fois on devait descendre de la voiture et attendre un peu que l'eau coule avant de reprendre la route. une de ces fois là, on attendant patiemment que l'eau dégringole avec d'autres voitures (parce que des fois il y a des gros morceaux de glace qui glissent donc c'est dangereux) et d'un coup je vois un bébé hermine qui glisse au milieu de l'eau ! il se débat mais il n'arrive à s'agripper à rien, il n'y a que de la neige fondue bouillasseuse crado, donc ni une ni deux je fonce au milieu du mini ruisseau le récupérer. il avait une patte cassée donc avec des gens d'autres voitures qui attendaient aussi, on lui a fabriqué une petite béquille, et par hasard, un des gars qui nous a aidés à faire cette béquille était photographe pour un journal local haha ((: j'ai fait la une du journal et d'après ce que j'ai compris, le titre indiquait que j'étais une "super-héroine"

raconte moi comment tu t'es retrouvé.e enfermé.e dans un château avec pour seul objet sur toi un set complet de tournevis

Je voulais faire de l'urbex et mes amis m'avaient parlé de ce château, abandonné dans une foret non loin de chez moi. Malheureusement aucun de mes amis ne voulait m'accompagner, a mon grand désespoir, alors je décidais d'y allez seule, un samedi tranquille, durant l'après midi. IL me fallait une arme au cas ou, oui je me jouais beaucoup de films dans ma tête... Je devais partir de chez moi maintenant car je ne devais pas louper mon bus pour me rapprocher du château, alors j'ai attrapé la première chose que j'ai vu dans le garage et mis dans mon sac. Il c'est avéré plus tard être un set complet de tournevis. Alors j'arrive dans le château, j'ouvre la porte, pas la grande porte de devant parce que je voulais rester discrète, le set de tournevis m'a bien aidé pour ouvrir la petite porte de derrière et m'a fait me sentir plus en confiance avec une arme dans ce chateau sombre. Donc je disais, alors oui j'ouvre la porte de derrière je commence a avancer, et la, d'un coup j'entends un gros claquement de porte derrière moi, mince la porte de derrière que j'avais mal bloquée avec un tournevis viens de se fermer et je n'arrive pas a la re-ouvrir. Bon je crois bien que je venais de me retrouver enfermée dans un chateau avec pour seul objet sur moi un set de tournevis.
je vous raconterais bien comment j'ai réussi a sortir, car oui j'ai réussi heureusement x), mais c'est une autre histoire alors a une prochaine fois.

raconte moi comment tu est devenu un magicien.ne et vendeur.euse de potion a l'arrière d'une boutique de chapeaux

**Perséphone** Pulsar Messages : 1994 Date d'inscription : 29/10/2017

Je cherchais un job d'été pour pouvoir me payer une paire de Dr. Martens. Ayant vu Le Château Ambulant peu de temps auparavant, j'ai eu envie de travailler dans une boutique de chapeau. Je suis donc allée à la boutique la plus proche. Par chance, la chapelière cherchais justement une assistante, car, pendant l'été, elle vendait plus de chapeaux que d'habitude. Dès le début j'avais vu que cette dame état un peu bizarre, mais je m'étais dit que c'était lié à la vieillesse, qu'elle devenait simplement un peu sénile. Elle était persuadée d'avoir le don de clairvoyance. Je ne m'en étais guère soucié, jusqu'à ce qu'elle vienne me voir en me disant que moi aussi, j'avais un don, que pour qui savait bien voir, mon don brillait encore plus que le soleil. Un peu gênée, je lui ai adressé un sourire en lui disant que j'étais contente, puis je suis retournée à ma besogne. C'est alors qu'elle m'a proposé de travailler pour elle en exploitant mon pouvoir. Je m'apprêtais à décliner lorsqu'elle m'a dit le salaire qu'elle était prête à me proposer, c'est-à-dire plus du double que ce que je gagnais en travaillant à la boutique de chapeau. Intéressée, j'ai écouté avec un peu plus d'attention. En fait, le travail consistait simplement à piler des herbes en prononçant quelques phrases en latin. J'ai donc accepté, et me voilà, à l'arrière d'une boutique de chapeau miteuse, préparant des potions contre les rhumatismes.

Raconte comment tu t'es retrouvé.e à cultiver des champignons au fin fond de la Nouvelle-Zélande.

Je m'étais mis en tête de passer une année à l'étranger une fois le bac en poche. J'avais, au départ, prévu de continuer les études pendant cette période ; c'est pourquoi je visais un pays anglophone. J'ai longtemps hésité et puis, j'avais finalement jeté mon dévolu sur l'Océanie quand un proche m'avait fait remarquer pour la énième fois la pâleur de ma peau de manière très délicate : c'est à dire en la comparant à un derrière. Les UV là-bas sont surpuissants, me disais-je...
La seule université qui pouvait éventuellement m'accueillir sur le continent était située en Nouvelle-Zélande en raison de mon cursus très spécifique et de la formation plutôt rare que je suivais. Adieu Sydney dont je rêvais tant, donc. New Plymouth, me voilà ! À mon arrivée, j'étais surexcité mais la fatigue l'emportait sur mon humeur des plus enthousiastes. Mon corps ne réclamait qu'une chose : un lit douillet.
Et là, ce fut le drame.
Il y avait eu une erreur dans la réservation de mon logement et je devais me trouver en urgence une chambre quelque part, un endroit où crécher. Or, mes économies étaient très maigres (j'en avais dépensé la plupart pour payer six mois d'avance à l'hébergement prévu) et je comptais me trouver un job dès que je serais installé.
Je me retrouvais donc tous les matins et tous les soirs pendant quelques temps à faire quarante-cinq minutes de route depuis ou vers mon auberge de jeunesse miteuse. Mes nuits s'étaient écourtées à cause des ronflements des autres jeunes avec qui je partageais le dortoir, je devais attendre mon tour et ne pas passer plus de deux minutes sous l'eau glaciale des douches communes et j'étais confronté à bien d'autres inconvénients de ce genre d'habitations.
Finalement, alors que je n'en pouvais plus de ce mode de vie et que les cernes sous mes yeux formaient désormais des vallées, je suis tombée sur une offre qui a piqué ma curiosité - en même temps, il n'était pas très difficile de faire mieux que là où je vivais. -
Au terme d'incessantes demandes auprès de mes camarades et professeurs, d'après-midi entiers passés à arpenter la ville visitant tantôt la mairie, l'office de tourisme et les autres bâtiments accueillant des services étudiants posant à nouveau la même question avec un ton transpirant le désespoir qui grandissait en moi... j'étais enfin tombé sur une potentielle solution. J'avais trouvé l'idée qui me sauverait et qui me parut être une illumination, là, à la fac locale grâce à des petits caractères imprimés sur une affiche qui était collée aux murs depuis des semaines et m'attendait sans doute pour me sauver la vie. Elle tombait à pic, car j'étais justement sur le point de dépenser mon dernier sous pour la nuitée de ce jour-là. Je séchai les cours restants de la journée pour m'empresser de composer le numéro qui était joint à l'annonce. "Oui, je suis un étudiant étranger à la recherche d'un logement. Il vous resterait un lit ?" "Quand, euh... dès ce soir si possible. Je peux vous payer tout ce qu'il me reste."
Et c'est ainsi que j'ai emménagé dans une structure de WWOOFing. Le concept était simple : j'étais nourri, logé et blanchi au sein de cette ferme perdue au milieu de nulle-part en échange de ma main d'oeuvre. Je participais à un certain nombre de tâches et le labeur m'incombait beaucoup. Malgré tout, j'étais heureux. Et tellement plus soulagé qu'au début de l'année. En revanche, la distance domicile-université avait encore était rallongée et le trajet devenait de plus en plus pesant.
Au bout de deux mois, je décidai de plaquer les cours et de suspendre mes études pour un moment. Je m'était passionné pour ce que je faisais et je choisi de cesser de travailler à mi-temps pour y être à temps plein ! La vie dans cette petite agriculture qui quelques décennies plutôt était encore vivrière m'avait envoûté. Je m'y consacrerais jusqu'à la fin de mon séjour, à cent-pour-cent.
Je trouvais le plus grand intérêt dans la culture de champignons en particulier...

Raconte comment tu t'es retrouvé.e nez-à-nez avec un Maya par -20°C.

P-S. Il semblerait que je me suis un peu emportée. ;-; Désolé pour ce pavé, je n'avais pas écrit de la fiction depuis des mois et je pense que j'avais besoin de canaliser cette envie. Aussi, bien que j'aie écrit à la première personne, est-ce que je respecte toutes les consignes ? Parce que le narrateur n'est obviously pas moi. xD

**Daphnir** Pulsar Messages : 1330 Date d'inscription : 19/01/2020

Icare a écrit:P-S. Il semblerait que je me suis un peu emportée. ;-; Désolé pour ce pavé, je n'avais pas écrit de la fiction depuis des mois et je pense que j'avais besoin de canaliser cette envie. Aussi, bien que j'aie écrit à la première personne, est-ce que je respecte toutes les consignes ? Parce que le narrateur n'est obviously pas moi. xD

Tout est en règle, vous pouvez circuler ! bounce

Pendant l'été 2016, je suis partie en vacance en Amérique latine avec mes parents. On a principalement visité la Colombie et le Pérou, alors évidemment on a aussi passé un peu de temps dans la cordillère des Andes. Du coup on était au Pérou, vers le sommet de Sahuasiray, près de Cusco, et on avait pris un guide pour la journée, pour pouvoir aller en haut de la montagne. Bien que ce soit l'été, il faisait très froid, et il y avait de la neige (logique, à 5800m d'altitude). Bref donc on était à une aire de repos, dans le froid, et j'avais envie de faire pipi (j'ai une toute petite vessie, c'est ridicule), alors je me suis éloignée du groupe. Je faisais ma petite affaire tranquille quand tout à coup, je vois quelqu'un en face de moi. Il portait un grand poncho en alpagua, et il m'a regardée dans les yeux, tandis que je frissonnais sous ma doudoune (et du coup les fesses à l'air). On s'est mis à crier en même temps, j'ai eu super peur et me suis rhabillée en quatrième vitesse, avant de courir rejoindre ma famille. J'ai appris plus tard que je m'étais aventurée un peu trop loins, dans une réserve Maya !

Raconte la fois où tu as failli perdre ton bras à cause d'un requin.

**Cheryl** Pulsar Messages : 1587 Date d'inscription : 10/04/2019

une amie m'a invitée chez elle, c'était le mois de juin. je n'étais jamais allée dans sa maison donc j'étais très excitée. quelques heures après être arrivée, elle m'a proposé d'aller se baigner dans sa piscine. celle-ci est immense et je peinais à voir le bout. j'avais mon maillot de bain sur moi (je ne sais pas pourquoi, j'aime bien m'habiller comme ça quand je vais chez les gens.), et on a commencé à discuter dans l'eau. mais soudain, j'ai senti une sorte de courant qui m'a emporté au fond de la piscine. j'ai senti des choses autour de moi, sans pouvoir expliquer quoi. et brutalement, j'ai ressenti une douleur affreuse au bras qui me piquait horriblement. j'ai tourné la tête et j'ai vu un requin gigantesque qui voulait me dévorer avec ses crocs. j'ai hurlé, le père de mon amie est allé me sauver, je ne les ai plus jamais contacté.

raconte comment tu as embrassé ton crush au sommet de l'himalaya

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