EVENT n°2.2 - Du cœur aux paroles.

EVENT n°2.2 - Du cœur aux paroles.

●



●

Après l'incident de la plage, Lyse ne sait trop quoi penser du comportement des adolescents envers elle. Convaincue qu'elle peut encore les aider, elle organise un entretien médical dans le but d'en savoir un peu plus sur eux. Pour le moment, seules Morgane et Miranda ont répondu à son appel, la jeune femme les convoque alors dans son bureau, tôt le matin. Elle ne sait encore qu'elle relation elle va entretenir avec les deux jeunes filles, à elles de décider...

Indications : Pour Morgane et Miranda, quand le RP commence, vous êtes toutes les deux entrain d'attendre devant le bureau de Lyse qu'elle vous appelle.

Morgane attend dans le couloir avec Miranda. Elles ne se parlent pas. Morgane touche le médaillon qu'elle a gardé autour de son cou. Elle ne se souvient que vaguement des événements de l'autre jour. Tout ce qu'elle se rappelle c'était qu'elle avait trouvé un médaillon. Il est 6h du matin, pourquoi Lyse nous convoque-t-elle si tôt ? Et pourquoi sommes-nous que deux à être venues ?  Je suis arrivée ici vers 5h45, ça fait un quart d'heure que j'attends, j'espère que Lyse nous expliquera ce qu'on faisaient sur la plage, nous les enfants. Parce-que jusque là, c'est très confus. Morgane s'adosse au mur, une personne passe. Morgane la regarde, puis la silhouette disparaît au fond du couloir. Le bureau de Lyse se trouve juste à côté de la salle de "détention", Morgane est déjà allée en  "détention" parce-qu'elle ne voulait pas montrer ses pouvoirs, elle ne les a pas montrer et ils ont abandonné la "détention", elle ne les montrerai pour rien au monde. Seulement Zuri est au courant de ses pouvoirs, même Lyse ne le sait pas. Bon, 6h15, que fait Lyse dans ce bureau ? 

(désolée si c'est court, c'est que pour l'instant je sais pas quoi faire dans le couloir xD)

Un bruit se fit entendre dans le couloir. Il était tôt, quelle heure exactement ? Ça Lyse ne pu le dire... elle s'était réveillée dans sa chambre, mystérieusement, avec un terrible mal de tête, sans savoir ni comment ni pourquoi elle était là. Elle se souvenait vaguement des adolescents, de la plage, de discussion, d'une odeur bizarre... et plus rien. Plus que triste de n'avoir pas pu parler plus aux adolescents, et de n'avoir pas eu leur confiance, elle était furieuse. Furieuse contre ce refuge, on ne lui disait pas tout. On ne me dit rien, en fait, pensa-t-elle. Lyse releva la tête des papiers qu'elle consultait. De sa fenêtre, elle voyait doucement le soleil se lever, mais il n'était pas pressé paraissait-il. De doux filaments de lumière vinrent envahir son bureau, réchauffant celui-ci. Peut-être que ça ne sera pas une si mauvaise journée, se dit-elle, le soleil est de mon côté. Mais elle n'en était pas si sure pourtant, on s'était jouer d'elle une fois, pourquoi pas deux ? Déjà, elle n'avait eu aucune explication pour la plage, ce matin en se réveillant, elle n'avait reçu qu'une missive lui disant "examen médical obligatoire". Très bien, après à peine avoir parler aux gamins, elle devrait les ausculter, eux qui ne la laissait même pas s'approcher ? Qu'espéraient ses supérieurs ? Qu'elle finisse brûlée vive en cendre sur la moquette ? Ou que cela se finisse en bisous et câlins ? Hm, peut-être avec Jana, mais jamais avec Moon ou Kaito, et encore moins se fameux Gwendal. N'ayant pas été présent sur la plage, elle n'avait pu que l’apercevoir, elle ne savait quoi penser de lui, et surtout ne savait rien de ce que lui pensait d'elle.

Lyse doutait que les adolescents viendraient au rendez-vous, peut-être quelques uns, mais pas tous, de loin. Certains étaient en détentions, d'autres n'avaient simplement pas envie d'avoir de contact avec elle, n'ayant pas confiance en la médecine. Lyse soupira, la médecine aide et guérie, elle n’effraie pas ... Pas dit que les enfants en étaient si surs, elle était persuadée qu'en ouvrant la porte de son bureau, elle n'aurait qu'à ausculter un grand couloir vide. La jeune femme se leva, doucement, rangea les papiers qui traînaient sur son bureau, et fit le tour de celui-ci pour ouvrir en grand les volets. Le soleil perça encore plus le bureau de sa lumière, inondant celui-ci. Voilà qui pourra peut-être les rassurer, du soleil... Depuis quand Lyse avait-elle perdue cette envie d'aider ? Son optimisme ? Sa bravoure sans égal ? Elle n'en savait que trop rien, mais déjà en Espagne elle s'était sentie fatiguée par la fuite, mais encore plus ici, où elle se sentait manipulée. Lyse releva la tête, elle qui fixait le sol de désespoir. B*rdel, je suis une Deckard, peu importe ce que l'on peut penser de moi, maman et papa son toujours dehors eux, à se battre, j'en suis sure, et moi je suis là, à pleurnicher, bon dieu mais réveille-toi ma grande, c'est fini les gamineries!

Une Deckard, voilà ce qu'elle était. Bien qu'elle ne pu dire pourquoi ce nom la fit sourire, elle savait que quelque part, dans le monde, ses parents pensaient à elle. Elle était incapable de les croire morts, et ne pouvait qu'espérer leur retour, leur réunion à tous... Doucement, et d'un pas assuré, la jeune femme se dirigea vers les porte. Allez, le dénouement final... Elle ouvrit la porte d'un grand coup, faisait sursauter le peu d'âme vivante qui se trouvaient devant sa porte. Là, avec stupéfaction, elle observa Morgane et Miranda, qui sagement et dans le plus grand des silences, attendaient là.

Lyse sourit ;

" Et bien, je ne m'attendais pas à de la visite, voilà qui est surprenant! Je suis contente que vous soyez ici, j'espérais ne pas avoir à parler à des murs aujourd'hui. J'ignore si d'autres personnes viendront, mais pour le moment, occupons-nous déjà de celles qui sont là! Je vous en prie les filles, entrez. "

Les deux jeunes filles la suivirent dans son bureau, et tranquillement s'installèrent sur les deux chaises devant Lyse ;

" Bien, comment allez-vous depuis hier ? Avez-vous réussi à dormir ? "

Lyse n'y croyait pas. Le médaillon scintillant dans sa main, elle le regardait, sous toutes les coutures. Les lettres gravées à l'arrière, elle se demandait comment cela pouvait se trouver ici, comment Morgane avait simplement pu tomber dessus. Elle releva la tête vers les deux jeunes filles, elle avait des réponses à leur donner.

" Je suis désolée à propos de la plage... je n'ai pas plus d'explications que vous malheureusement. On va dire que j'ai une relation particulière avec mes supérieurs, on ne me dit pas grand chose, voir rien... "

Lyse s’interrompit, elle savait qu'elle était sur écoute. Mais de toute façon que pouvait-elle lui arriver ? Ils étaient pertinemment au courant qu'elle n'approuvait pas leurs manières. Les adolescents n'étaient pas en confiance avec elle, et encore moins avec les autres adultes qu'ils ne voyaient presque pas. Elle comprenait, comment pouvaient-ils se sentir chez eux ici
alors que rien ne leur était dit. Lyse sorti de ses pensées et repris :

" Je sais que peu d'entre vous me font confiance, et je comprends, je prendrais le temps qu'il faut pour vous connaître, et vous inversement. Si vous avez des questions n'hésitez surtout pas, je suis là pour ça. "

Lyse en avait presque oublié le médaillon ;

" Oh, à ce propos... merci Morgane de m'avoir ramené cela, en effet c'est bien à ma famille... ce médaillon appartient à ma mère. "

La jeune médecin ne se sentait pas bien du tout, des nausées, presque des larmes. Reste forte. Elle reprit une seconde fois ;

" Je n'ai aucune idée de ce qu'il fait là. Ma mère est partie avec quand j'étais petite, pendant la guerre. Mais c'est impossible qu'il se soit retrouvé ici, je ne comprends pas. "

Plus que de ne pas comprendre, elle était furieuse, que préparai ses supérieurs ? Pourquoi avaient-ils mis ce médaillon ici ? Mais surtout, comment l'avaient-ils obtenu ?

"Oh, désolée que tu es mal dormi, Miranda." Enfin, de toutes façons ici, on ne dort jamais vraiment bien. Morgane reprit sa respiration et enchaîna. 

"Ah...dommage. Je me faisais une joie d'en savoir plus. Mais bon, c'est pas grave. Personnellement, tu m'inspire une grande confiance.

De rien, Lyse. Peut-être que la mer l'a amené jusqu'ici ? Ou bien que ta mère est ici." 

Morgane regarda la grosse pendule. Presque midi. Lyse semble perdue maintenant qu'elle a retrouvé ce médaillon ; je n'aurais peut-être pas dû le lui montrer...mais au final c'est peut-être bien qu'elle l'est en sa possession. Sur ces réflexions, Morgane dit: "Il est presque Midi. Dehors le temps est magnifique, nous pourrions pique-niquer ? Toutes les trois. Ca nous fera du bien de sortir prendre l'air, on reste enfermer dans ce bâtiment toute la journée." Morgane se tut, elle avait prononcer ses paroles tellement vite qu'elle avait du mal à respirer. Quelques respirations plus tard, Morgane se leva et se planta devant la porte avec un regard qui disait : " Vous venez ou pas ?".

" Vous venez ou pas ? "

Lyse sourit, elle était heureuse que Morgane propose cette initiative. Après tout, la jeune fille semblait comme elle l'avait dit lui faire confiance, et la jeune femme en était ravie. En voilà au moins une que je n'énerve pas ou n'effraie pas on dirait... songea-t-elle. Doucement, elle rangea le médaillon dans la poche de son jean, enleva sa blouse et la posa sur son bureau.
Elle attrapa son manteau, prête à se lever et suivre Morgane. Pourtant, elle avait remarqué que Miranda n'avait pas bougé.

" Morgane, où allons-nous ? "

Elle ne semblait pas emballée par le projet, mais Lyse était persuadé que cela leur ferait du bien de sortir un peu, prendre l'air.

" Nous pourrions juste passer par la cantine, chercher quelques petites choses à manger et aller s'installer dehors, ça serai bien plus sympa qu'enfemées ici. "

On ne serait surtout pas sur écoute, pensa Lyse. Bien loin d'elle de vouloir cacher des choses à ses supérieurs, elle n'était pas dupe et se doutait pertinemment que les jeunes filles devant elles étaient aussi au courant qu'elles étaient écoutées, et qu'un moindre faux pas leur coûteraient cher. Et plus que tout, elle désirait protéger les petites, il était hors de question qu'elle se retrouve en détention par sa faute. Cette endroit n'était que plus horrible pour elles, pour tout ceux qui y passait à vrai dire. Elle savait que Moon est aimait visiblement particulièrement le séjour, vu le nombre d'heures qu'il y passait. Bien qu'elle avait tenté une approche là-bas, ça s'était avéré un échec complet. On va dire que Miranda et Morgane sont des niveaux faciles, au moins même si elles restent timides et peu confiantes, elles apprennent à me connaître, Moon ou Kaito, ça sera bien une tout autre paire de manche.

La jeune femme sortit encore une fois de ses pensées, elle fit le tour de la pièce pour ferme légèrement les volets, pris son manteau et se dirigea vers la porte ;

" Si vous le souhaitez bien sur, vous n'avez qu'à m'attendre dans la jardin, trouvez une place tranquille, je reviendrai avec le nécessaire pour ce faire un bon petit pique-nique. Sinon vous êtes libres de retourner dans vos chambres. A tout de suite. "

Sur-ce, elle ne se laissa pas le temps de voir la réaction des deux jeunes filles, Morgane près de la porte, et Miranda qui n'avait pas bougé. Elle ouvrit la porte, sortit et d'un pas décidé traversa le couloir pour se diriger vers la sortie.