L'encre & la plume | Ecriture

Rappel du premier message :

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- Je posterai chaque thème une fois le thème précédent achevé
- Vous n'avez pas besoin de remplir un formulaire, il est seulement nécessaire que vous indiquiez votre participation afin que je puisse vous rappeler que vous devez rendre votre texte avant la date butoir. Aussi, vous ne pouvez vous inscrire si vous ne possédez pas de BAL
- Une fois la date butoir atteinte, je posterai dès que possible un message avec les résultats, les commentaires et les diverses corrections (principalement grammaticales et orthographiques)
- Si moins de trois textes ont été proposés lorsque la date butoir est atteinte, aucun lauréat ne sera prononcé. Les textes proposés seront en revanche corrigés et commentés, et les participants chaleureusement remerciés
- Pour l'instant, je ne prévois pas de noter les textes
- Un seul lauréat est prévu. Le nombre pourra être révisé en fonction du taux de participation

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- Les règles du forum sont de mise
- Le langage SMS est prohibé
- Merci de respecter les autres membres et leurs textes
- Chaque texte publié par un membre sur ce sujet lui appartient, et en aucun droit vous ne pouvez vous le reproduire sans son autorisation et sans le citer
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- Merci de signaler votre participation, toute modification sur votre texte ou toute annulation de votre engagement
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La petite patate a écrit:Bah alors je sais pas comment j'ai fait... Désolii

T'inquiète ^^

bravo à la gagnante. (en retard x))

Black Pearl a écrit:bravo à la gagnante. (en retard x))

Merci!

Bravo ma sista

Bravoooo @La petite patate
Je participe pour le thème trois (s'il n'est pas trop tard ^^)

J'ai une petite question @Ebi-Chan
Dans les consignes du thème 3, tu dis "quand vous aviez 17 ans"
Le récit doit donc être au passé ? ^^

Ewilan a écrit:J'ai une petite question @Ebi-Chan
Dans les consignes du thème 3, tu dis "quand vous aviez 17 ans"
Le récit doit donc être au passé ? ^^

Il n'est pas trop tard, ne t'en fais pas (:
Et oui, effectivement ça me paraissait évident sur le moment, je m'en vais modifier ça du coup ^^

Ebi-chan a écrit:

Ewilan a écrit:J'ai une petite question @Ebi-Chan
Dans les consignes du thème 3, tu dis "quand vous aviez 17 ans"
Le récit doit donc être au passé ? ^^

Il n'est pas trop tard, ne t'en fais pas (:
Et oui, effectivement ça me paraissait évident sur le moment, je m'en vais modifier ça du coup ^^

D'accord, merci ^^

Tu as dit quand vous aviez dix-sept ans mais que l'on pouvait choisir l'âge de notre personnage??

Unicorn love a écrit:Bravo ma sista

Merci sista

Ewilan a écrit:Bravoooo @La petite patate
Je participe pour le thème trois (s'il n'est pas trop tard ^^)

Merci!

@La petite patate, le personnage doit raconter un road trip effectué dans le passé, à 17 ans. Tu choisis l'âge qu'il a au moment où il raconte l'histoire.

Oki, j'espère qu'il n'y avait pas de limite parce que j'ai fait 700 mots... Oupsi... XD

Son ombre se profila devant moi.
-Il est mort, me chuchota son fantôme à l'oreille.
Je me réveillai en sursaut.

Cinq mois plus tôt

Depuis un mois déjà, nous sillonnions l'Arc nordiste des terres mortes, anciennement appelé l'Amérique du Nord.
Nous y pensions depuis un moment déjà avec mes meilleurs amis Will, Aaron et Haydée, et quand j'en avais parlé à ma mère, elle avait été catégorique, c'était "non". Puis j'en avais parlé à mon père. Comme il s'en voulait d'avoir déménagé pour son travail sur Vénus, il me cédait presque tout, alors il avait convaincu ma mère en faisant valoir que c'était important que je devienne autonome, que je découvre la "vrai" vie, que je sorte avec mes amis. Il avait ajouté que c'était de mon âge de chercher l'aventure. Après ça, nous lui avions annoncé le lieu de mon voyage et ça avait été une nouvelle crise. Que je parte, passe encore, mais dans les terres que l'on avait brûlées pour en finir avec la surpopulation, c'était hors de question. Même si les Temps Obscurs étaient révolus depuis plusieurs décennies, que la végétation avait repoussé et que nous avions réussi -enfin!- à atteindre les planètes où nous avons pu nous installer et recommencer à nous développer. Certaines familles, notamment d'Asie et d'Amérique du Sud (aujourd'hui appelées Arc Nordiste d'Orion et Arc Sudiste), avaient décidées de rester sur Terre. Finalement, à grands renforts d'arguments bidon et d'excuses foireuses, nous avions convaincu ma mère, pas totalement rassurée. Certains feux pas totalement éteints ou des braises recréaient parfois des incendies. Il a été prévu que nous partirions au premier du septième mois et serions revenus juste avant la fin du huitième mois.
Toujours est-il qu'au troisième du huitième mois, nous étions dans les confins des Rocheuses Calcinées. Aaron s'amusait à se barbouiller de charbon, torse nu tandis qu'Haydée lui dessinait des fleurs de cendres le long du dos. Je riais avec eux. Le sol de ruines crissait sous nos pieds. De temps en temps, l'un de nous butait sur un mur pas entièrement incendié. Notre voiture X7-2V nous suivait silencieusement comme une menace douce et inactive. Elle flottait à quelques centimètres de la terre noire. Par moments, lorsque nous croisions une route pas trop détruite, nous montions dedans et roulions à vive allure.
-Shella! Viens voir!
Je m'approchai. Haydée avait plaqué sa main sur sa bouche et ses yeux reflétaient une peine et un effroi immense. Aaron me montra l'objet de leur attention. Trois crânes gisaient, carbonisés. Je les poussais du bout du pied et ils s’effritèrent en se confondant avec le sol.
-Brr... C'est glauque, dis-je.
Haydée frissonna de concert avec moi. Contrairement à Aaron ou moi qui étions Arc Sudiens, elle était Arc Sudienne des terres mortes, ancienne Afrique, et son continent entier avait été décimé lors des Temps Obscurs. Il reste vraiment très peu de survivant et Haydée sait très bien la chance qu’elle. Ses arrière-grands-parents -ou peut-être arrière arrière-grands-parents, je ne me souviens plus exactement- avaient fini comme ces trois personnes, maintenant redevenues poussières. Je vis une larme rouler sur sa joue, elle s’empressa de l’essuyer. Will ne disait rien. Il était Arc Nordien Lunaire, ancien Européens donc, et c’était son continent qui avait pris cette décision d’anéantir tous ces peuples pour mettre un terme à un problème qu’ils n’arrivaient pas à résoudre. Il regardait fixement le sol, et dans ces moments là, personne ne savait avec certitude à quoi il pensait. Il se disait peut-être que sa terre d’origine avait eu raison ou alors, il la haïssait d’avoir pu faire quelque chose d’aussi monstrueux. Mais toujours est il qu’il se murait dans un silence impénétrable et qu’il était quasi impossible de l’en faire sortir tant qu’il ne l’avait pas décidé.
-Nous sommes poussières... murmura Aaron.
-Et nous retournerons à la poussière.
Nous l’avions dit sans conviction, comme une poésie trop bien sut. C’était le slogan des Arc Nordiens Lunaires. Nous nous remîmes à marcher, nos pas frottant la cendre, semblables à une mélodie douce, promesse de mort. Personne n’osa prendre la parole. Nous marchions depuis le début de la journée et le soleil commençait sa décroissance silencieuse dans le ciel. Je détestais voir Will dans cet état. Ça me brisait le cœur de ne pouvoir rien faire pour celui qui était mon meilleur ami depuis maintenant treize ans. Mes deux autres compagnons étaient arrivés sept ans plus tard. La mine sombre, celui qui était mon défenseur, mon allié dans la vie, avançait, tourmenté par toutes sortes de pensées. Peut-être se disait-il qu’il était responsable de ce carnage. Nos regards se croisèrent et je lui souris. Il me rendit mon geste, triste. Arrivés au sommet de la montagne, nous eûmes une vue de trois cent soixante degrés sur une plaine désertique et chaotique, noire de charbon. Quelques jeunes arbres se trouvaient ci et là, offrant une ombre bienvenue.
-On a qu’à dormir là-bas, proposa Aaron en désignant une sorte de saule plus grand que les autres.
Trois hochements de tête approuvèrent son idée. Nous nous mîmes en marche.
Environ deux heures plus tard, nous étions à l’ombre en train de déplier les affaires de la Voiture Virtuelle. La nuit tombait et les autres s’activaient autour du campement. Will avait retrouvé la parole et le sourire, mais quelque chose n’allait toujours pas. Et je fus incapable de dire quoi. Nous nous endormîmes vite, pelotonnés dans nos sacs de couchage.
En me réveillant, une désagréable impression me collait à la peau. Je me levai et fis le tour du campement. Et ce qui me faisait bizarre me sauta aux yeux. J’étais la première réveillée. Will était encore endormi, ce qui n’était pas dans ses habitudes. Il était toujours levé au moins une heure avant moi. Je choisis de le laisser dormir, mettant son sommeil sur le compte de la tristesse et de la fatigue. L’un après l’autre, Aaron et Haydée se réveillèrent. Mais pas Will. A dix heures, Aaron me conseilla d’aller le voir. Je m’approchai de sa couchette et le secouai. Pas de réaction. Je le retournai et il se laissa faire sans résistance. Mon cœur manqua un battement, le temps à mon cerveau de comprendre ce qu’il s’était passé. Une bave blanchâtre s’écoulait de sa bouche entre ouverte et une demi-douzaine de plaquettes de médicaments usagées gisait près de lui. Je mis deux doigts sur son cou, rien. J’approchai ma tête de son cœur, rien. Je soulevai sa paupière, toujours rien. Rien n’indiquait la vie chez mon meilleur ami. Mes deux autres compagnons qui s’étaient approchés avaient compris. Haydée éclata en sanglots derrière moi et Aaron me pressa l’épaule affectueusement. Will s’était suicidé. Will ne sourirait plus. Will ne pleurerait plus. Will ne parlerait plus. Will n’était même plus Will. Will était mort. Mort parce qu’il s’était suicidé. Mort parce qu’il n’avait pas supporté ce qu’avait fait son peuple par le passé. Mort parce qu’il avait voulu tout porter seul sur ses épaules. Mort parce que je n’avais pas su l’aider. Mort parce que je n’avais rien vu. Mort par ma faute. C’était fini. Mais je ne voulais pas le croire. Je ne pouvais pas le croire. Lui qui avait toujours été là, qui avait su trouver les mots quand le chagrin me menaçait, qui avait ses peurs, ses joies et ses problèmes, lui qui malgré tout n’a jamais failli. Jusqu’à aujourd’hui. Et je n’accepte pas sa mort. Car on n’accepte jamais les morts, on les endure. On les endure et on se tait. Même si c’était horriblement injuste.

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1252 mots Oupsii...

@La petite patate, il n'y avait aucune limite, ne t'en fais pas :p Merci pour ton texte !

Je le fais pour dimanche qui arrive

Unicorn love a écrit:Je le fais pour dimanche qui arrive

D'accord, merci (:

Ebi-chan a écrit:

Unicorn love a écrit:Je le fais pour dimanche qui arrive

D'accord, merci (:

De rien

Ok, merci!!

je m'inscris s'il n'est pas trop tard x)

je poste ce soir au plus tard.